Zèbres
Au commencement de toutes choses, il y a le noir et le blanc. La naissance d’un zèbre ouvre ici la voie à l’écriture… Et à la voix.
Comment appelle t-on le petit du zèbre ? « Un gribouillis », répond Stanka Pavlova, qui adopte la « transmodalité » propre aux tout-petits – la capacité à traiter une même information avec ses différents sens – pour dessiner, en noir et blanc forcément, des traits entre l’apprentissage du langage et la venue au monde d’un petit zèbre (un « zébreau », en fait). A la croisée de la danse, de l’art cinétique et de la marionnette, cette naissance est le prétexte à un réjouissant tour de manège autour de l’apprentissage du langage et de la singularité : chaque zèbre se distingue par des motifs uniques de rayures. C’est aussi -le saviez-vous ? – le seul équidé que l’homme ne peut pas apprivoiser.
Dans un dispositif où des blocs ménagent de multiples systèmes d’apparitions et de surprises, une danseuse hip hop et une marionnettiste-chanteuse cohabitent avec des personnages colorés et célèbrent la naissance d’un zèbre, à laquelle sont conviés les tout jeunes spectateurs. L’espace scénique se déploie alors et devient une zone d’exploration, tandis que la musique d’Usmar accompagne ces premiers pas, qui peut-être deviendront des premiers mots.
Publié le 14/03/2024