À l'ombre de Bordeaux et du Bassin, face à Blaye, le plus grand estuaire d'Europe : sept îles riches d'une « histoire singulière et d'un potentiel écologique miraculeusement conservé », symbolisés par l'Île Nouvelle. Histoire : XIXème siècle, l'île est investie par les premiers naufragés, alors exploitée à des fins agricoles, autour de la viticulture. L'âge d'or jusqu'au début des années 60, les vignes sont remplacées par la maïsiculture, plus économe en main-d'oeuvre. Les villages, l'île se vident, à l'abandon... XXIème siècle, des assos (VialaRue, L'Assaut des îles) et « l'envie d'y remettre les pieds », genre "we have to come back" : visites du phare de Patiras, de l'Île Nouvelle et dans la continuité, « des propositions culturelles en écho avec ces environnements », entre calme cocon et grands espaces naturels. Regards sensibles sur ces îles, leurs rives médocaine et haute-girondine.
Un mois de survie, à forte composante ciné : L'Homme d'Aran (en ciné-concert), narrant les difficultés de pêcheurs à exister sur une île isolée, au large de l'Irlande, et Sa majesté des mouches (en Cinésites), de jeunes garçons livrés à eux-mêmes suite à un crash, au beau milieu du Pacifique. La survie toujours... Un mois à écumer ces contrées naturelles, à reconstituer le puzzle historique, sous formes de contes réalistes (Olivier Villanove) ou de déambulations décalées (Cie Joseph K). Et alors il sera temps de regagner, par bateau, la civilisation. « Instants magiques »...