Quand Joseph Nadj rencontre au Japon un corbeau sur un toit, c’est la naissance d’un projet de spectacle Les Corbeaux qui a vu le jour en 2008. Inspiré par la connivence entre les mouvements de l’oiseau et les siens, le voilà qui transpose cette expérience sur la scène en se rappelant qu’en Hongrie, le corbeau incarne la sagesse. On assiste là à un triptyque corps/musique/matière basé sur un dialogue quasi calligraphique entre les mouvements de Joseph Nadj, la musique du saxophoniste poly-instrumentiste Akosh S. et la peinture noire, témoin du passage des oiseaux. Qu’est-ce qui différencie le vol et la marche ? Pour répondre à cette question Joseph Nadj s’est transformé en homme-oiseau/pinceau. A voir en parallèle une exposition des dessins de Joseph Nadj nés de l’observation des corbeaux.