Il nous restera ça. Mais « ça », c'est quoi ? Un abonnement aux noms d'anciens amoureux (La résiliation par Ben MaZué), une jolie histoire de famille (Pocahontas par Grand Corps Malade) ou des souvenirs de jeunesse (Quand nous aurons cent ans par Jeanne Cherhal) ? Un peu de tout ça, et même plus. Car chaque artiste était libre d'interpréter la phrase et de se l'approprier. C'est ainsi que même Renaud s'est prêté au jeu en nous livrant Ta batterie, un texte qui parle de son fils Malone. Un joli retour des choses : Grand Corps Malade nous dit que « Renaud, c'est la rage et la tendresse, il y a trente ans, il a écrit des trucs qui, chaque jour, m'aident à comprendre ce que je fous ici. », mais c'est bien grâce à son appui que la voix abîmée de Renaud a pu, à nouveau, se faire entendre.

Bien sûr, impossible aujourd'hui de ne pas évoquer les événements du 13 novembre : concerts un peu plus protégés que d'habitude, mots qui prennent une nouvelle signification... Alors aujourd'hui, il nous restera quoi ? « de l'espoir, du courage et de la dignité ». Et c'est déjà pas si mal.